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Les politiques régionales sont intensivement mises en œuvre, favorisant la diversification de la chaîne d'approvisionnement mondiale des terres rares [Revue hebdomadaire des terres rares à l'étranger par SMM]

  • nov. 28, 2025, at 2:00 pm
Cette semaine, le marché mondial des terres rares a été marqué par deux thèmes principaux : « pilotage par les politiques » et « restructuration de la chaîne d'approvisionnement ». Des pays comme l'Inde, la Malaisie et l'Union européenne ont renforcé leurs capacités nationales grâce à des politiques industrielles, tandis que les États-Unis ont encouragé l'autosuffisance dans les secteurs clés par le biais d'investissements dans la défense nationale. Les pays riches en ressources, comme le Kazakhstan, ont saisi l'opportunité pour améliorer leur position dans la chaîne d'approvisionnement.

I. Asie:L’Inde et la Malaisie progressent dans leurs stratégies de localisation

L’Inde approuve un plan de subventions pour les aimants de terres rares

Le 26 novembre, le Cabinet indien a officiellement adopté un plan de soutien industriel de 72,8 milliards de roupies (environ 815 millions de dollars) pour le secteur des aimants permanents à terres rares. Ce plan vise à sélectionner cinq entreprises par appel d’offres pour construire une capacité annuelle de 6 000 tonnes de aimants ferrites néodyme-fer-bore frittés sur l’intégralité de la chaîne industrielle. Cette initiative couvre la chaîne de valeur complète, des oxydes de terres rares aux métaux, alliages et aimants finis, y compris 7,5 milliards de roupies en subventions en capital et 64,5 milliards de roupies en incitations aux ventes, sur une durée de sept ans (dont deux ans de construction). Cette mesure vise à répondre à la demande intérieure de secteurs tels que les véhicules électriques et les énergies renouvelables, la consommation indienne d’aimants devant doubler d’ici 2030. Au niveau des entreprises, l’indienne Lohum prévoit d’investir 50 milliards de roupies pour construire une usine dans l’Uttar Pradesh, visant une capacité annuelle de 2 000 tonnes d’ici 2028; l’entreprise publique Indian Rare Earths Ltd. (IREL) progresse également dans la construction d’une usine d’aimants dans l’Andhra Pradesh.

La Malaisie reconnaît les défis de sa dépendance technologique

Le ministre intérimaire malaisien des Ressources naturelles et de la Durabilité environnementale, Zahari, a souligné que bien que les réserves de terres rares du pays s’élèvent à 16,1 millions de tonnes (troisième place mondiale), 94% des ressources se situent dans des réserves forestières permanentes, et les technologies d’exploitation et de raffinage dépendent fortement de l’étranger. Actuellement, seul le projet Kenering à Perak est développé par une coentreprise malaiso-chinoise s’appuyant sur la technologie chinoise, tandis que l’usine de traitement de Lynas à Pahang fait face à des controverses sur ses déchets radioactifs. La Malaisie doit explicitement surmonter les goulots d’étranglement technologiques par la coopération internationale, mais les restrictions d’exportation de la Chine sur les technologies de séparation des terres rares accentuent ses défis.

 

II. Europe: Un plan d’autonomie de la chaîne d’approvisionnement est attendu

La Commission européenne prévoit d’annoncer un plan clé pour l’autonomie de la chaîne d’approvisionnement en matières premières critiques le 3 décembre.Mesures clés incluent : l'approvisionnement conjoint de minéraux critiques comme les terres rares, l'accélération de la production locale et du recyclage, et la création d'un Centre Européen des Matières Premières Critiques, calqué sur le JOGMEC japonais pour établir une réserve et un hub d'approvisionnement. Les critiques médiatiques ont de nouveau ciblé la lenteur de la Chine dans la délivrance des licences d'exportation, affirmant que ses exigences de divulgation d'informations commerciales pourraient compromettre les secrets d'entreprise.

 

III. Amérique du Nord : Les États-Unis augmentent les investissements dans les capacités domestiques

Le département de la Défense des États-Unis a accordé un prêt de 620 millions de dollars au producteur d'aimants Vulcan Elements et un prêt de 80 millions de dollars à l'entreprise de recyclage ReElement Technologies pour développer la séparation des terres rares et les capacités d'aimants. Vulcan prévoit de construire une usine d'aimants d'une capacité annuelle de 10 000 tonnes, axée sur le secteur du recyclage. Par ailleurs, l'armée américaine a attribué 29,9 millions de dollars à Element USA pour extraire le gallium et le scandium des déchets industriels, réduisant la dépendance envers la Chine. American Rare Earths (ARE) a mis à jour l'estimation des ressources du projet Halleck Creek dans le Wyoming, rapportant des réserves de minerai de 547,5 millions de tonnes, et a reçu 7,1 millions de dollars de soutien du gouvernement de l'État, une étude de faisabilité devant commencer en 2025.

 

IV.Kazakhstan : Renforcement de son rôle en tant que fournisseur émergent

Le Kazakhstan accélère les investissements étrangers et la coopération en s'appuyant sur le gisement super récemment découvert dans l'oblast de Karaganda (réserves de 20 millions de tonnes, contenant néodyme, cérium, yttrium, etc.). Tau-Ken Samruk, entreprise publique, mène une exploration conjointe avec l'américain Cove Capital et a signé des accords techniques avec le JOGMEC japonais et le BRGM français, visant à construire une chaîne industrielle complète de la mine à la transformation. Parallèlement, le parlement kazakh a renforcé la réglementation des exportations pour éviter la sous-évaluation des ressources, soulignant son intention d'améliorer sa position stratégique sur le marché des terres rares.

 

 

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