Les prix locaux devraient être publiés bientôt, restez à l'écoute !
D'accord
+86 021 5155-0306
Langue:  

[Analyse SMM] La « Loi d'autorisation des carburants à faible teneur en carbone » de l'UE : une « pilule de réassurance » pour la stratégie de l'hydrogène vert, pas un compromis après le reflux

  • nov. 28, 2025, at 2:49 pm

Le 21 novembre, la Loi sur l'autorisation des carburants à faible teneur en carbone a été officiellement publiée au Journal officiel de l'Union européenne et est entrée en vigueur vingt jours plus tard. Les opinions sur cette politique varient : certains considèrent la Loi comme un compromis et une concession de l'UE face à l'actuel reflux de « l'engouement pour l'hydrogène vert », tandis que d'autres y voient un complément et un affinement du Paquet marché de l'hydrogène et du gaz naturel, l'objectif ultime restant le développement de l'hydrogène vert zéro carbone.

À cet égard, SMM estime que la Loi sur l'autorisation des carburants à faible teneur en carbone représente une persistance stratégique de l'UE en faveur de l'hydrogène vert plutôt qu'une concession.

1. Les véritables raisons du déclin de l'industrie de l'hydrogène vert et la réponse rationnelle de la Loi

Le déclin de l'industrie de l'hydrogène vert est davantage dû à ses propres coûts élevés, à ses longues périodes de retour sur investissement, à une chaîne industrielle incomplète et à des infrastructures inadéquates, ce qui a rendu les investissements des entreprises plus prudents et rationnels. Cependant, cela ne signifie pas que le soutien officiel au développement de l'hydrogène vert a cessé. En réalité, l'introduction de la Loi sur l'autorisation des carburants à faible teneur en carbone par l'UE est davantage une stratégie équilibrée résultant d'une délibération rationnelle, indiquant qu'un déclin industriel n'équivaut pas à un changement de politique.

2. Le biais politique de l'UE en faveur de l'hydrogène vert dépasse largement une « concession »

En termes de politiques de subventions, l'UE favorise clairement l'hydrogène vert. Le Cadre d'aide d'État pour l'accord industriel propre (CISAF), publié en juin 2025, mentionne des subventions à l'investissement allant jusqu'à 45 % pour la production d'hydrogène vert, 50 % pour la fabrication d'équipements et jusqu'à 60 % pour les dérivés (ammoniac vert/alcool vert). En revanche, l'hydrogène bleu est limité à un plafond de subvention de seulement 20 % et doit satisfaire à un taux de capture du carbone supérieur à 90 % ainsi qu'à une comptabilisation stricte des émissions. Des clauses obligatoires stipulent que tout projet subventionné doit allouer 30 % de son budget à l'hydrogène vert et à ses dérivés ; sinon, l'approbation est difficile à obtenir.

Du point de vue des avantages absolus dans les calculs d'émissions, les émissions du cycle de vie complet de l'hydrogène vert sont d'environ 0,1 à 2 kg CO₂eq/kg H₂, répondant directement au seuil de réduction des émissions de 70 % (≤3,4 kg CO₂eq/kg H₂). La loi stipule explicitement que l'équivalent carbone de l'électricité utilisée pour l'hydrogène vert (production d'énergie renouvelable) est considéré comme nul, éliminant ainsi le besoin de calculs complexes des émissions en amont et de l'efficacité de capture requis pour l'hydrogène bleu. Par conséquent, inclure l'hydrogène bleu ne signifie pas abandonner l'hydrogène vert ; au contraire, la loi constitue une solution systématique face au déclin, renforçant la compétitivité de l'hydrogène vert grâce à des combinaisons de politiques.

En résumé, la véritable intention de l'UE est d'accélérer la commercialisation de l'hydrogène vert par des orientations politiques tout en respectant les lois du marché, plutôt que de l'abandonner purement et simplement. L'ajustement actuel de l'industrie n'est pas un échec, mais une étape nécessaire pour que l'hydrogène vert passe de la validation du concept au déploiement à grande échelle, et la loi fournit précisément la garantie institutionnelle pour ce saut critique.

    Chat en direct via WhatsApp
    Aidez-nous à connaître vos opinions en 1 minute.