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Le Comité des moyens et voies de la Chambre des représentants des États-Unis envisage de mettre fin au crédit d'impôt pour l'énergie résidentielle prévu par l'article 25D d'ici à la fin de 2025, soit près d'une décennie plus tôt que la date limite initialement prévue de 2034. Ce changement supprimerait l'actuel crédit d'impôt de 30 % pour l'énergie solaire résidentielle, ce qui pourrait augmenter les coûts des installations d'environ 8 978 dollars. D'autres crédits, notamment le crédit d'impôt pour la fabrication de pointe prévu par l'article 45X et le nouveau crédit d'impôt pour les maisons à haut rendement énergétique, devraient également prendre fin plus tôt que prévu.
Des dispositions supplémentaires visent la production d'électricité propre et les crédits d'investissement, en limitant l'éligibilité de certaines entités liées à l'étranger. Le projet de loi propose une suppression progressive des crédits de production de 2029 à 2031, aucun crédit n'étant plus disponible après 2031. La transférabilité de ces crédits serait également supprimée pour les installations dont la construction débuterait deux ans après l'entrée en vigueur de la loi.
Les organisations professionnelles, dont la SEIA, l'ACP et l'ACORE, avertissent que les modifications proposées pourraient faire augmenter les coûts de l'énergie, entraîner des fermetures d'usines, supprimer des dizaines de milliers d'emplois et réduire les investissements dans les énergies propres. L'ACORE a noté que les crédits d'impôt actuels ont soutenu des investissements de 115 milliards de dollars et 3,5 millions d'emplois l'année précédente.