Shanghai (Gasgoo) - Le 15 décembre, le ministère chinois de l'Industrie et des Technologies de l'Information (MITI) a annoncé avoir officiellement approuvé deux modèles de véhicules particuliers équipés de capacités de conduite autonome de niveau 3, une première réglementaire sur le marché intérieur.
Le premier modèle approuvé est la berline électrique SC7000AAARBEV de Changan Automobile. Le véhicule permet une conduite autonome sur voie unique sur autoroutes et voies express urbaines dans des conditions de trafic dense, avec une vitesse maximale de fonctionnement de 50 km/h. À ce stade, la fonction est limitée à des routes désignées à Chongqing, incluant des sections de l'Inner Ring Expressway, de la New Inner Ring Expressway et de Yudu Avenue.
Le deuxième modèle est la berline électrique BJ7001A61NBEV de la marque ARCFOX. Elle permet une conduite autonome sur voie unique sur autoroutes et voies express urbaines à des vitesses allant jusqu'à 80 km/h. Pour l'instant, son utilisation est restreinte à des itinéraires spécifiques à Pékin, incluant des sections de la Jing-Tai Expressway, de l'Airport North Expressway et de la Daxing Airport Expressway.
Ces approbations sont largement perçues comme un tournant, marquant la transition de la Chine des tests pilotes vers les premières applications commerciales des technologies de conduite autonome de niveau 3.
Dans un développement connexe, la marque électrique premium HYPTEC de GAC a récemment divulgué avoir obtenu un permis pour des tests routiers de conduite autonome de niveau 3 dans des conditions définies. Ces tests permettent aux véhicules de circuler de manière autonome sur des axes autoroutiers désignés à des vitesses allant jusqu'à 120 km/h.
Les bases réglementaires de ces approbations ont été posées plus tôt cette année. Le 17 septembre, le Département de l'Industrie des Équipements I du MITI a publié un projet de norme nationale obligatoire intitulé Exigences de sécurité pour les systèmes d'aide à la conduite combinés dans les véhicules intelligents connectés pour consultation publique. Le document définit formellement les systèmes de niveau 3 comme une « automatisation conditionnelle », permettant aux conducteurs de se désengager complètement de la tâche de conduite dans des scénarios prédéfinis.
