Selon des médias, des sources proches du dossier ont révélé que l'administration Trump envisageait de parvenir à un accord qui permettrait aux Émirats arabes unis d'importer plus d'un million de puces Nvidia de pointe, une quantité dépassant de loin les limites fixées par les réglementations de l'administration Biden sur les exportations de puces d'IA.
Les sources ont déclaré que dans le cadre du plan actuel, les Émirats arabes unis pourraient importer 500 000 des puces les plus avancées chaque année d'ici à 2027.Les rapports ont également souligné que l'accord entre les États-Unis et les Émirats arabes unis était toujours en cours de négociation et que son contenu pourrait changer.
Les sources ont mentionné qu'un cinquième des puces serait alloué à l'entreprise d'IA locale G42, tandis que le reste serait fourni aux entreprises américaines qui construisent des centres de données aux Émirats arabes unis. L'une de ces entreprises pourrait être OpenAI, qui devrait annoncer des plans d'expansion de son centre de données aux Émirats arabes unis dès cette semaine.
Les sources ont indiqué que sur la durée plus longue de l'accord, G42 aurait accès à une puissance de calcul équivalente à 1 million à 1,5 million de puces H100, soit une quantité environ quatre fois supérieure à celle stipulée dans le « Cadre pour les contrôles à l'exportation de la diffusion de l'IA » que l'administration Biden a introduit de toute urgence avant de quitter le pouvoir.
Dans l'ensemble, si l'accord se déroule à son échelle actuelle, cela marquerait un changement important dans la politique américaine envers le développement de l'IA au Moyen-Orient, en particulier aux Émirats arabes unis. Auparavant, les responsables américains avaient fait preuve de vigilance à l'égard du gouvernement et des entreprises locales des Émirats arabes unis.
Les sources ont déclaré qu'il n'était pas encore clair quelles garanties de sécurité nationale l'administration Trump avait fixées dans le potentiel accord sur les puces. Mardi 13 mai, Trump s'est rendu au Moyen-Orient, l'Arabie saoudite étant sa première étape, suivie du Qatar et des Émirats arabes unis.
Peu de temps avant la publication de l'information, Trump a présenté le PDG de Nvidia, Jensen Huang, au prince héritier et Premier ministre saoudien Mohammed bin Salman. Par la suite, Huang a annoncé que Nvidia fournirait des puces à Humain, une nouvelle société d'investissement dans l'IA en Arabie saoudite, pour la construction d'un centre de données d'une capacité pouvant atteindre 500 mégawatts (MW).
Les sources ont déclaré que Trump pourrait annoncer l'accord sur les puces avec les Émirats arabes unis lors de sa visite dans le pays. Il est entendu que David Sacks, conseiller en IA de la Maison Blanche, est une figure clé dans les négociations avec les Émirats arabes unis, s'étant rendu là-bas plusieurs jours à l'avance de la visite de Trump.
Le week-end dernier, Sheikh Tahnoon bin Zayed Al Nahyan, président de G42 et conseiller à la sécurité nationale des Émirats arabes unis, a publié sur les réseaux sociaux une photo de lui avec Sacks, précisant que les deux hommes avaient discuté des plans et des opportunités de développement de l'IA dans leurs pays respectifs.
En mars de cette année, Tahnoon s'est rendu à Washington pour faire pression sur l'équipe Trump afin qu'elle assouplisse les restrictions à l'exportation des puces Nvidia. Selon les médias, les Émirats arabes unis se sont engagés à investir 1 400 milliards de dollars US dans les technologies, l'énergie et les infrastructures américaines en échange de l'autorisation d'acheter davantage de puces américaines.
Plus tôt dans la journée, Sachs avait déclaré que les États-Unis n'avaient pas besoin de bloquer la diffusion mondiale de leurs puces et technologies d'IA pour gérer les risques pour la sécurité nationale.
