Selon un article publié sur Mining.com, un porte-parole de Teck Resources a révélé à Reuters le 20 que l'entreprise envisageait d'étendre sa production de germanium.
Doug Brown, vice-président des communications et des affaires gouvernementales chez Teck, a révélé que l'entreprise était en train de négocier avec les gouvernements canadien et américain pour obtenir un financement, dans le but d'accroître sa capacité de production de germanium.
Le germanium est l'un des 50 minéraux jugés essentiels pour l'économie et la sécurité nationale des États-Unis par l'USGS (U.S. Geological Survey). Ce métal est utilisé dans la production de semi-conducteurs et de technologies infrarouges, ainsi que dans les câbles à fibres optiques et les cellules solaires.
Teck, dont le siège social est situé à Vancouver, est actuellement le plus grand producteur de germanium en Amérique du Nord et le quatrième au monde.
L'entreprise produit ce minéral critique en tant que sous-produit de sa mine de zinc « Red Dog » en Alaska. La plupart du germanium est fondu en Colombie-Britannique, au Canada, puis expédié aux États-Unis.
Brown a déclaré que Teck était actuellement en train « d'explorer l'intégration des technologies existantes dans le processus ».
Le projet de Teck d'étendre sa production de germanium arrive à un moment où les États-Unis cherchent à diversifier leur approvisionnement en minéraux critiques pour la défense nationale.
En janvier de l'année dernière, Jonathan Wilkinson, ministre canadien de l'Énergie et des Ressources naturelles, a déclaré à Washington qu'il espérait investir conjointement avec les États-Unis dans des minéraux critiques tels que le germanium.
