Selon un rapport de Mining.com, Ivanhoe Mines a annoncé que sa mine de cuivre Kakula West, située en République démocratique du Congo (RDC), a repris sa production après une suspension temporaire d'un mois.
Cette mine souterraine fait partie de la coentreprise de cuivre Kamoa-Kakula de la société. Le 18 mai, la mine a été contrainte de suspendre sa production en raison d'un important afflux d'eau provoqué par l'activité sismique dans la région.
La coentreprise Kamoa-Kakula est la plus grande mine de cuivre d'Afrique, Ivanhoe détenant une participation de 39,6 %.
Les analystes estiment qu'une fois les travaux de pompage et de réparation nécessaires achevés, la mine devrait être en mesure de reprendre sa production.
Les activités minières dans la section orientale devraient également débuter immédiatement, l'accent étant mis sur la progression des chantiers existants vers de nouvelles zones.
Dans une déclaration, Robert Friedland, président exécutif de la société, a déclaré : « Nous sommes reconnaissants à notre équipe pour sa réaction rapide qui a permis de stabiliser le niveau de la nappe phréatique à Kakula et de reprendre l'exploitation minière du côté ouest. »
« L'équipe a rapidement sécurisé l'équipement critique nécessaire pour éliminer l'eau de l'ensemble de la mine, tout en se préparant à exploiter une zone à haute teneur à l'est. »
Avec la reprise de la production à la mine de cuivre Kakula, Ivanhoe a fixé de nouveaux objectifs de production pour la coentreprise Kamoa-Kakula en 2025 : de 370 000 à 420 000 tonnes métriques (tm) de concentrés de cuivre.
Sur la base du point médian, cette projection représente une baisse de 28 % par rapport à l'objectif de production précédent fixé en janvier (520 000 à 580 000 tm).
Ivanhoe a déclaré que la révision à la baisse des prévisions de production tient compte de l'impact potentiel de la récente activité sismique et des perturbations connexes sur la mine de Kakula. Plusieurs facteurs de risque, tels que de nouvelles activités sismiques et des dommages aux infrastructures, ont également été mis en avant.
De plus, la direction de la société a retiré l'objectif de production d'environ 600 000 tm pour 2026, en attendant une évaluation plus approfondie.
Friedland a souligné : « Bien qu'il soit prématuré d'établir des plans de production pour 2026 et 2027, l'avenir de la coentreprise Kamoa-Kakula reste prometteur. »
Comme indiqué précédemment, les usines d'enrichissement de phase 1 et de phase 2 de Kakula fonctionnent toujours à la moitié de leur capacité, traitant les stocks de minerai de surface. Selon Ivanhoe, les usines de concentration devraient retrouver leur capacité pour le reste de l'année, à mesure que les volumes d'extraction augmentent dans la partie ouest de la mine.
Entre-temps, la mine souterraine de Kamoa, ainsi que l'usine de concentration adjacente de la phase 3, fonctionnent bien.
Étant donné que l'approvisionnement en concentré de cuivre nécessaire est assuré, la fonderie sur site devrait commencer ses activités en septembre, les premiers produits devant être fabriqués en octobre 2025.
