Selon plusieurs médias, lundi, heure de l'Est, le président américain Trump et le Premier ministre britannique Starmer ont annoncé conjointement qu'ils avaient finalisé les conditions générales de l'accord commercial conclu le mois dernier.
Le Royaume-Uni et les États-Unis finalisent un accord commercial
Lors du sommet du G7 tenu au Canada, Trump s'est tenu aux côtés de Starmer. Agitant le document qu'il venait de signer, Trump a déclaré que sa relation avec le Royaume-Uni était « très bonne » et que « nous avons signé l'accord, c'est fait ».
Starmer, quant à lui, a indiqué que le document mettrait en œuvre les accords conclus entre les deux parties sur les droits de douane automobiles et le secteur de l'aviation, mais n'a pas fourni de détails. Il a déclaré : « C'est un très bon jour pour nos deux pays, un véritable signe de force. »
Selon le dernier communiqué publié par la Maison Blanche, le nouvel accord conclu entre le Royaume-Uni et les États-Unis couvre plusieurs domaines, notamment l'acier, les automobiles, l'éthanol, le bœuf et l'aérospatiale.
En matière de produits agricoles :Le Royaume-Uni augmentera l'accès au marché pour les exportations américaines, d'une valeur de plusieurs milliards de dollars américains, en particulier pour le bœuf, l'éthanol et certains autres produits agricoles américains. De plus, le Royaume-Uni réduira ou éliminera plusieurs obstacles non tarifaires ciblant les produits américains qui nuisent à la base manufacturière américaine et menacent la sécurité nationale des États-Unis.
En matière d'automobiles :Les États-Unis prévoient de fixer un quota de 100 000 unités par an pour les importations de voitures britanniques et d'imposer un droit de douane de 10 %.
En matière de produits en acier et en aluminium : Le Royaume-Uni s'engage à travailler pour répondre aux exigences des États-Unis concernant la sécurité de la chaîne d'approvisionnement pour les produits en acier et en aluminium proposés à l'exportation vers les États-Unis, ainsi que la nature de la propriété des installations de production concernées. Sous réserve que le Royaume-Uni réponde à ces exigences, les États-Unis ont l'intention d'établir rapidement des contingents tarifaires de la nation la plus favorisée pour les produits en acier et en aluminium, ainsi que pour certains produits dérivés en acier et en aluminium, fabriqués au Royaume-Uni, dans le cadre de la mise en œuvre des conditions générales.
En matière de produits pharmaceutiques :Les États-Unis et le Royaume-Uni s'engagent à négocier des résultats de traitement significativement préférentiels pour les produits pharmaceutiques et les ingrédients pharmaceutiques originaires du Royaume-Uni. Cependant, cela est soumis aux conclusions de l'enquête menée en vertu de l'article 232 sur les produits pharmaceutiques et les ingrédients pharmaceutiques, et au respect par le Royaume-Uni de certaines normes de sécurité de la chaîne d'approvisionnement.
En matière d'aérospatiale :Les États-Unis et le Royaume-Uni s'engagent à renforcer la chaîne d'approvisionnement de l'aérospatiale et de la fabrication d'avions en établissant un commerce bilatéral en franchise de droits pour certains produits aérospatiaux.
Premier accord commercial de Trump
Depuis le retour de Trump à la Maison Blanche et l'imposition d'une série de droits de douane sur les partenaires commerciaux mondiaux, le Royaume-Uni a été le premier pays à parvenir à un accord commercial avec les États-Unis. Cependant, la mise en œuvre de cet accord commercial a été retardée en raison de l'incapacité à finaliser les détails.
Le Royaume-Uni a déclaré que l'accord était une grande victoire pour ses industries aérospatiale et automobile, notant qu'il était le seul pays à avoir conclu un tel accord avec les États-Unis.
« Il pourrait prendre des mois pour que l'accord commercial entre en vigueur, mais nous allons livrer les premiers accords dans quelques semaines. Nous ne nous arrêterons pas là », a déclaré le secrétaire au Commerce du Royaume-Uni, Jonathan Reynolds, dans un communiqué.
Il a déclaré que les deux pays restaient engagés à obtenir un « résultat clairement préférentiel » pour l'industrie pharmaceutique du Royaume-Uni et continueraient à travailler pour protéger ce secteur de toute nouvelle augmentation des droits de douane imposée par l'enquête en cours menée par le Département du commerce des États-Unis en vertu de l'article 232.
