Selon un article publié sur le site web de BNAmerica, l'Équateur va rouvrir progressivement son système d'octroi de droits miniers à partir de ce mois-ci. Le système est fermé depuis janvier 2018 et l'industrie minière réclame sa réouverture.
Carolina Jaramillo, porte-parole du bureau du président, a déclaré lors d'une conférence de presse à Quito que le système devrait être pleinement opérationnel d'ici la fin de l'année.
La première phase débutera le 16 juin, avec l'ouverture de l'enregistrement des terres aux petits exploitants de mines non métalliques. En septembre, il sera ouvert aux petits exploitants de mines métalliques. D'ici la fin de l'année, l'ensemble du système sera pleinement opérationnel.
Mme Jaramillo a souligné que la réouverture progressive visait à garantir un fonctionnement efficace, transparent et continu.
Elle a également annoncé que l'Équateur imposerait des frais d'inspection sur toutes les activités minières, à l'exception de l'exploitation minière artisanale.
Cette mesure devrait générer 229 millions de dollars par an, les recettes devant être utilisées pour réguler et lutter contre les activités minières illégales, « ainsi que pour prévenir les activités criminelles et la perte de ressources précieuses ».
Mme Jaramillo n'a pas révélé de détails sur la manière dont les frais d'inspection seraient calculés ni sur leur date d'entrée en vigueur.
L'Équateur ne compte actuellement que deux grandes mines en exploitation, mais au moins huit projets en sont à un stade avancé et devraient commencer à être construits pendant le mandat du nouveau gouvernement.
