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La Syrie propose de signer un accord minier avec les États-Unis

  • mai 30, 2025, at 3:15 pm

Selon le Times, le président syrien Ahmed al-Charaa a proposé aux États-Unis un accord minier similaire à celui conclu entre les États-Unis et l'Ukraine, en échange de la levée d'un régime de sanctions qui dure depuis une décennie.

Le journal britannique a rapporté que le président américain Trump, qui était en visite au Moyen-Orient cette semaine, « envisageait » cette proposition. En plus de permettre aux États-Unis d'accéder à ses ressources naturelles, la Syrie a également proposé de construire une Trump Tower à Damas.

Cette proposition à Washington était l'une des initiatives du président al-Charaa visant à mettre fin aux sanctions internationales imposées à la Syrie, qui ont coupé le pays du système financier mondial. La guerre, qui dure depuis 14 ans, a dévasté l'économie du pays.

Al-Charaa, qui a pris ses fonctions en janvier et est toujours classé comme terroriste par le gouvernement américain, a publiquement exprimé son intérêt à renforcer les relations avec l'Occident.

Jusqu'à présent, le dirigeant syrien a fait part de sa volonté de rejoindre les Accords d'Abraham et de permettre une présence sécuritaire israélienne dans certaines parties du sud de la Syrie, une initiative qui pourrait rapprocher le gouvernement syrien des alliés américains dans la région.

« Un nouveau départ »

Selon le Times, la proposition de la Syrie a suscité un débat parmi les conseillers de Trump. Tulsi Gabbard et Sebastian Gorka ont appelé à la prudence, tandis que d'autres, dont l'envoyé pour le Moyen-Orient Steve Witkoff, ont exprimé leur soutien à l'engagement.

Trump lui-même a publiquement déclaré que la Syrie devrait connaître « un nouveau départ » à l'ère post-Assad et qu'il envisagerait d'assouplir les sanctions si des conditions clés étaient remplies, notamment la coopération en matière de lutte contre le terrorisme.

La proposition d'al-Charaa à Trump semble être un pivot complet vers les investissements occidentaux. Le Wall Street Journal a rapporté que des responsables syriens discutaient d'une coopération en matière d'infrastructures avec des entreprises telles qu'AT&T et Boeing.

Faciliter une rencontre

Reuters, citant des sources, a déclaré que la probabilité d'une rencontre en face à face directe entre Trump et al-Charaa lors du voyage de Trump au Moyen-Orient était relativement faible, mais que des pourparlers de haut niveau entre la Syrie et les États-Unis auraient lieu dans la région.

Selon Reuters, le militant pro-Trump Jonathan Bass a récemment rencontré al-Charaa à Damas, avec des militants syriens et des États arabes du Golfe, car il a tenté d'organiser une rencontre directe entre les deux dirigeants.

« Al-Sharaa souhaite signer un accord commercial pour l’avenir du pays », a déclaré Bass.

Selon l’USGS (United States Geological Survey), la Syrie est riche en ressources minérales, notamment en pétrole brut, asphalte, minerai de fer, manganèse, phosphore (phosphate), marbre, sel gemme et gypse.

« Il ne fait aucun doute que nous sommes à l’origine de ce processus », a déclaré Charles Lister, directeur de l’Initiative Syrie au Middle East Institute.

« Nous pensons qu’il serait préférable de s’engager directement avec Trump. »

La Maison Blanche n’a pas encore confirmé si elle continuerait à rencontrer Shaaraa.

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