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Le porte-parole du gouvernement guinéen : la révocation de la licence minière « n'est pas une sanction ! » Il y aura toujours des occasions de présenter une nouvelle demande à l'avenir

  • mai 31, 2025, at 9:58 am

Suite aux remarques d'Amara Camara, Ousmane Gaoual Diallo, ministre des Transports et porte-parole du gouvernement de la République de Guinée, a fourni des précisions sur les raisons de la révocation des droits miniers de certaines entreprises locales. Le porte-parole du gouvernement a souligné que ces mesures ne visaient pas à punir, mais plutôt à améliorer l'efficacité et la crédibilité du secteur minier. Il a ajouté que l'objectif était de reconstruire le secteur minier afin de garantir un meilleur respect de la réglementation.

« Ces mesures ne sont ni improvisées ni arbitraires (...). Nous devons nous rappeler que des contrats sont en jeu, avec des engagements des deux parties. Lorsqu'une partie manque à ses obligations, la procédure juridique et nos lois minières prévoient des mécanismes permettant à l'État de récupérer ses droits ou aux entreprises lésées de faire appel. Nous prenons donc ces mesures pour garantir la bonne application de la loi et envoyer un signal positif à tous les investisseurs », a déclaré Ousmane Gaoual Diallo.

Les exploitants dont les droits miniers ont été révoqués ont la possibilité de faire appel, mais…

En l'espace d'une semaine, les autorités guinéennes ont révoqué près de 200 permis miniers non conformes et les ont reclassés en zones de réserve stratégique. Selon le porte-parole du gouvernement, les entreprises dont les permis ont été révoqués ont le droit de faire appel.

« Le Président veut s'assurer qu'une fois qu'un engagement a été signé, que ce soit par vous ou par lui au nom du peuple guinéen, les deux parties doivent y adhérer. De cette manière, chacun peut développer une habitude de respect des règles. Il ne s'agit donc pas d'une sanction, mais plutôt d'un pas vers la transparence et la reconstruction des relations économiques afin de garantir que toutes les initiatives servent le développement du pays. Actuellement, en cas de manquement, les parties concernées doivent toujours s'acquitter de leurs obligations de paiement respectives, mais cela n'affectera pas la validité des engagements pris précédemment. Cela signifie que si une entreprise s'est engagée à verser un certain montant d'impôts à l'État chaque année et à contribuer au développement local, nous veillerons à ce que ces engagements soient respectés », a-t-il déclaré.

Le ministre des Transports a précisé que les entreprises qui ont perdu leurs permis auront l'occasion de postuler à nouveau lorsque des concessions sur le marché minier seront ouvertes. Il a cependant souligné que cela se ferait sous certaines conditions. « Pour les entreprises qui sont prêtes ou qui répondent aux critères, nous n'imposerons pas de restrictions. Car nous n'appliquons pas une politique de sanctions ; nous reconstruisons le système économique et renforçons la souveraineté territoriale. Si vous répondez aux critères pour récupérer une concession demain, nous ne nous y opposerons pas. Cependant, si la licence a été révoquée en raison de multiples violations, vous ne pourrez plus en obtenir une nouvelle. Nous veillerons à ce que toutes les réglementations de la Commission des mines soient strictement appliquées », a-t-il expliqué.

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